Re: Observatoire du Crowdfunding français
Publié : 09 mars 2020, 13:29
Ah ben j'ai une belle liste de trucs en *punk maintenant...
Les Héritiers... Je lisais la description et je ne cessais de me demander pourquoi spécialement jouer à ce jeu là ? Pour jouer à quoi ?
L'un des points faibles les plus fréquents, pour moi, est que quantité de jeux de rôle se vendent en misant sur l'univers et son "originalité" (souvent discutable). Toutefois, autant le côté encyclopédique semble passionner les auteurs, autant ils négligent de dire pourquoi et ce qu'on viendrait jouer comme aventures et histoires dans ces univers.
Derrière le paravent du "mais vous pouvez jouer tout ce que vous voulez" (merci pour l'autorisation), la grosse majorité des jeux font une impasse sur la raison pour laquelle nous devrions larguer 40-50€ pour ce jeu là.
La page du projet mentionne "Intrigues de cour, enquêtes, mais aussi courses-poursuites automobiles, règlements de compte au pistolet Lefaucheux ou affrontements à la canne-épée font le cœur du jeu, dont le riche univers dissimule de grands secrets."
Ce ne sont pas des thèmes de jeu, ça, ce sont des scènes, des clichés, des instantanés d'une partie. Et ces instantanés, on peut les faire à tous les JdR, pas besoin des Héritiers pour ça.
Dernier point faible, le jeu est vendu en promettant qu'il y a quelque chose d'autre mais sans dire quoi : des secrets.
Je comprend bien que l'on peut imaginer "oui mais si les joueurs lisent, hein ?"... ben c'est leur problème. De toutes façons, en 2020, connaître le fond et "les secrets" d'un JdR ne devrait pas prendre plus de temps que de taper une requête sur un moteur de recherche.
Des secrets... Cela me fait une belle jambe ça... En gros, pour savoir quel est le fond du jeu, dans l'absolu, faut l'acheter. C'est un travers que je trouve très présent dans la production française. Ben non, je vais pas l'acheter pour voir ce que c'est (*).
Mon cas d'école fut une campagne via ulule dont le fond n'était pas décrit "pour ménager le suspens", la seule chose que je pouvais savoir était que c'était "de l'urban fantasy" ce qui couvre quand même un spectre très large de styles, allant par exemple d'un Werewolf à un Nephilim en passant par Maléfices et Kult.
Là, c'est un peu pareil puisque cela recycle aussi l'urban fantasy (peut être avec un vernis Vernien en plus, qui sait avec ces secrets ?).
Et je trouve ça gênant parce que, soyons clairs, il n'y a que les MJs qui payent pour tout ça. les joueurs, eux, achètent leurs dés au mieux dans la quasi totalité des cas. Et pourtant, la page de présentation néglige de donner les infos essentielles pour le MJ, le seul client.
(*) Le plus amusant, c'est de faire une requête internet pour savoir, finalement, de quoi peut bien parler tel ou tel jeu, après sa sortie (soit la date de livraison annoncée lors du financement à laquelle on ajoute 1d4 ans). Mais, comme les financements participatifs se sont transformés en précommandes au plus juste, il n'y en a assez vite plus aucun en boutique (en ligne ou en dur). Parfois, régulièrement, il n'y en a même jamais en vente en boutique.
Les Héritiers... Je lisais la description et je ne cessais de me demander pourquoi spécialement jouer à ce jeu là ? Pour jouer à quoi ?
L'un des points faibles les plus fréquents, pour moi, est que quantité de jeux de rôle se vendent en misant sur l'univers et son "originalité" (souvent discutable). Toutefois, autant le côté encyclopédique semble passionner les auteurs, autant ils négligent de dire pourquoi et ce qu'on viendrait jouer comme aventures et histoires dans ces univers.
Derrière le paravent du "mais vous pouvez jouer tout ce que vous voulez" (merci pour l'autorisation), la grosse majorité des jeux font une impasse sur la raison pour laquelle nous devrions larguer 40-50€ pour ce jeu là.
La page du projet mentionne "Intrigues de cour, enquêtes, mais aussi courses-poursuites automobiles, règlements de compte au pistolet Lefaucheux ou affrontements à la canne-épée font le cœur du jeu, dont le riche univers dissimule de grands secrets."
Ce ne sont pas des thèmes de jeu, ça, ce sont des scènes, des clichés, des instantanés d'une partie. Et ces instantanés, on peut les faire à tous les JdR, pas besoin des Héritiers pour ça.
Dernier point faible, le jeu est vendu en promettant qu'il y a quelque chose d'autre mais sans dire quoi : des secrets.
Je comprend bien que l'on peut imaginer "oui mais si les joueurs lisent, hein ?"... ben c'est leur problème. De toutes façons, en 2020, connaître le fond et "les secrets" d'un JdR ne devrait pas prendre plus de temps que de taper une requête sur un moteur de recherche.
Des secrets... Cela me fait une belle jambe ça... En gros, pour savoir quel est le fond du jeu, dans l'absolu, faut l'acheter. C'est un travers que je trouve très présent dans la production française. Ben non, je vais pas l'acheter pour voir ce que c'est (*).
Mon cas d'école fut une campagne via ulule dont le fond n'était pas décrit "pour ménager le suspens", la seule chose que je pouvais savoir était que c'était "de l'urban fantasy" ce qui couvre quand même un spectre très large de styles, allant par exemple d'un Werewolf à un Nephilim en passant par Maléfices et Kult.
Là, c'est un peu pareil puisque cela recycle aussi l'urban fantasy (peut être avec un vernis Vernien en plus, qui sait avec ces secrets ?).
Et je trouve ça gênant parce que, soyons clairs, il n'y a que les MJs qui payent pour tout ça. les joueurs, eux, achètent leurs dés au mieux dans la quasi totalité des cas. Et pourtant, la page de présentation néglige de donner les infos essentielles pour le MJ, le seul client.
(*) Le plus amusant, c'est de faire une requête internet pour savoir, finalement, de quoi peut bien parler tel ou tel jeu, après sa sortie (soit la date de livraison annoncée lors du financement à laquelle on ajoute 1d4 ans). Mais, comme les financements participatifs se sont transformés en précommandes au plus juste, il n'y en a assez vite plus aucun en boutique (en ligne ou en dur). Parfois, régulièrement, il n'y en a même jamais en vente en boutique.