6 démos au JdR Fest – octobre 2022 – Paris
Ceci n'est pas un placement de produit (Le Grümph c'est bon, mangez-en)
photo Mélisande de Lassence pour
D1000 et D100
Fort sympathique groupe de deux,
The Roleplayers organisaient dimanche un event rôliste à
La Revanche, bistrot ludique parisien, du côté de Gare de Lyon. Devinez quoi ? J'y étais.
J'arrive un peu après 13 heures pour mon premier créneau. J'en ai six de prévus, jusqu'à 22h30. Rude journée en perspective. L'offre rôliste est abondante, plein de jeux tous plus intéressants les uns que les autres, dont le
Cats ! de Vincent Mathieu, mené par sa fan noumbeur ouane, la célèbrissime Catwoman. Ah non pardon, Kynayla Neypala. Je les confonds toujours. Et il y a d'autres gros jeux,
Vampire,
Cthulhu,
Pathfinder, j'en passe. Tous sur des créneaux longs bien sûr. Du coup, peu de préinscrits à mes petites démos. Logique. Première partie, un gars tout seul, Guillaume. Quoi qu'on fait quand on n'a qu'un joueur ? Un
Dozen bien sûr ! Ces temps derniers, je trimballe mes cartes avec moi à toutes les conventions, mais n'avais pas encore eu l'occasion de les sortir. Je profite.
Partie cartiste 1v1 avec en avant-première mondiale, l'extension à paraître incessamment sous peu dans
HS11. Ambiance kung fu movies. So fun. Gêné par le Fixer, je me galère à défoncer le Maître Shaolin et l'Ermite zen. Okay, le Kobudo du Moine-soldat est pratique pour esquiver le Karma, mais ça ne va assez vite. À côté de ça, l'Assassin me ponce tout ce qu'il peut. Ça coûte un peu au Fixer, mais comme je ne peux pas l'attaquer, ce n'est pas ça qui handicape Guillaume. Je tire le meilleur de mon Bad Sensei avant qu'il ne rejoigne la défausse. Une attaque de moins, toujours ça de pris. Sucker punch est cool. Mon Shinobi résiste (Camouflage fait le café) et le Télépilote s'accroche, mais leurs jets d'attaque ne suivent malheureusement pas. Ça ne passe pas, ou quand ça passe, ça ne fait pas des masses de dommages. Je perds du terrain, mais pas assez vite pour toper le renfort. Damned, y'a rien qui va ! Guillaume me roule dessus et sort vainqueur de cette première démo officielle d'après Covid. Enfin, je peux rouvrir le
Hall of Fame !
La suite est plus classique : tunnel de
Camlann. Quatre parties montées à la force des poignets, le mien et celui d'Antoine, le Roleplayer qui gère le recrutement. L'autre, Corwin, mène un
Void Spider un peu bidouillé en
Classic. Pendant ce temps, je gratte des joueurs à droite et à gauche. Des préinscrits, des clients de la Revanche, des rôlistes en pause entre deux créneaux longs. Business as usual. Johan tel qu'en lui-même, démonstrateur tout terrain. Je gagne deux parties, en perds deux, dont une avec joker (un Perceval). Rien d'exceptionnel, rien non plus de déshonorant, étant donné qu'à 4 joueurs, c'est tendu. Et qu'à 5, je pars plutôt perdant. L'un dans l'autre, bilan correct. Des parties agréables, dans un environnement assez favorable.
Il y a du brouhaha, mais sans excès. Le café est assez vaste, les tables raisonnablement espacées et le lieu pas trop sonore. J'ai pris la précaution de me poser sur une petite table du fond et m'y trouve bien. Les conditions de jeu sont significativement meilleures que dans certains autres bars ludiques dans lesquels j'ai fait des démonstrations. Ce n'est pas exactement comme dans ma cuisine, mais on s'entend jouer sans avoir besoin de trop forcer la voix. Entre deux démos, je trouve même le temps de répondre aux questions d'un trio d'aimables podcasteurs,
Échec Critique.
Je les retrouve à ma table en fin de conv. Dernière partie avant la fermeture du café. 6 joueurs : 3 Critiqueurs + 2 Roleplayeurz + Kat. Cinq rôlistes expérimentés et une débutante qui me paraît dégourdie, donc je risque un
Overlord. Je suis chaud (c'est ma sixième partie de la journée) et pas trop fatigué, rapport aux bonnes conditions de jeu. Qui d'ailleurs se sont encore améliorées à mesure qu'avec l'heure désormais tardive, les clients quittaient le bar. Donc go WWII, go. Clairement, c'était le bon choix. Excellent partie ! Des blagues, de la tension, du dynamisme et des actions suboptimales comme s'il en drachait. Ce qui n'empêche pas que je suis contraint de mettre en jeu mon troisième antago, occurrence relativement rare, même à 6 joueurs. C'est que je fus poissard dans les premiers Tours. En définitive, TPK et un survivant chez les bad guys.
22 heures, je plie mes gaules, fourbu et tout content de cette journée ludique. Le JdR Fest, c'est bon de chez bon. Festif, quoi !
Les mercis
+ Merci à Corwin et Antoine pour leur invitation, leur soutien, leur chaleur humaine et la qualité de leur orga. Un sans faute.
+ Merci à Jimmy et Lou de la Revanche. Accueil impeccable et lieu très agréable. Je recommande.
Mon body count
6 parties, 26 joueurs, 34 personnages, 28 morts