12 démos à Oll'Games – novembre 2017 – Ollainville
L'Essonne en novembre, du rêve par brouettes de douze.
photo Oll'Games
L'année dernière aux Oll'Games, j'avais
cassé la baraque, cette année pareil. Douze parties il y a un an, douze parties ce week-end. Une soixantaine de joueurs dans les deux cas. Contrat rempli, même si cette édition fut un (gros) poil plus rude.
Y'avait moins de rôlistes cette fois-ci, y compris niveau orga (un Opalien et demi seulement). Du coup, recrutement plus difficile. D'un autre côté, j'étais tranquille. Le premier jour, j'ai eu das Kongelator, la salle JdR (excentrée et glaciale), pour moi tout seul durant presque toute la journée. Royal. D'un autre autre côté, vachement moins de business qu'en 2016. Le samedi, huit (bonnes) démos, une très grosse journée de taf, pour seulement deux (ouais, deux) fanzines vendus. Rhâââ dur.
Les jours creux font partie du boulot et quand le public est très familial, ils sont fréquents.
Sombre n'est pas spécialement mainstream, n'est-ce pas. J'ai beau connaître la réalité économique de mon jeu, faut quand même avoir un mental d'acier pour continuer à enchaîner dans la joie et la bonne humeur. La qualité des parties a pas mal aidé, je dois dire : ce furent huit bonnes démos. J'ai pris du plaisir.
Et puis, l'ambiance était super. Plein de gens ultra sympas, un quintal de kopaings, une orga bien carrée, le tout dans une ambiance détendue qui permet de profiter un peu des gens. Mine de rien, ça aide vachement à avancer. Dimanche, trois fois moins de démos (pas grand monde le matin, fermeture à 17h) et néanmoins plus de ventes. Pas le Pérou non plus, mais quand même mieux. L'entêtement paie, même si pas des masses.
Je ne sais pas si j'ai déjà mené autant de
Camlann durant une convention. Six en deux jours, la moitié de mes parties. Pour le reste, quatre
Overlord seulement, plus un
Dracula à titre de playtest (partie très équilibrée, il semblerait que je progresse un poil sur la question) et un
Chombre pour ne pas perdre contact avec le scénar.
La prévalence de
Camlann s'explique par la dominante familiale du samedi (beaucoup de gamins à ma table) et mon état général de fatigue. C'est mon scénario le plus facile à mener, ce qui fait que j'ai désormais tendance à le préférer à
Overlord lorsque je suis à la ramasse.
Il y a quelques mois encore, j'étais assez réticent à le jouer avec des tables d'adultes, mais je commence à me décoincer à ce niveau. Je m'appuie de plus en plus sur lui, surtout avec les petits groupes. Avant, quand je n'avais que quatre joueurs adultes, je déroulais systématiquement un
Grimmies. Ce week-end, je ne l'ai pas sorti une seule fois.
En dehors du fait qu'il est facile à mener,
Camlann a l'avantage de donner une image plus accessible de
Sombre. Son animation étant moins exigeante que la moyenne de mes scénarios, y compris
Overlord, il renvoie moins les débutants à l'idée que la fonction de meneur est inaccessible. Je n'en suis pas au point de briser le
plafond de verre rôliste, mais toute amélioration de ce côté est la bienvenue.
Il est quand même temps que cette année se termine. L'après-midi du samedi fut ultra difficile, j'avais l'impression de ramer à contre-courant. En soirée, ça allait un poil mieux. J'ai tenu jusqu'à la fermeture. Mais le dimanche, à la fin de la conv, j'étais sur les rotules. Épuisé, le petit père Johan. J'ai cinq jours pour me poser avant mon dernier event de l'année, le week-end prochain à Nancy. Un dernier coup de collier et je m'attaque sérieusement à la rédaction de
Sombre 8. Un peu d'écriture ne me fera pas de mal.
Les mercis
+ Merci aux orgas et aux bénévoles pour leur gentillesse et leur efficacité.
+ Merci en particulier à Véronique et Cyrille pour la chaleur de leur accueil, le sérieux de leur organisation et leur bonne humeur durant ces deux jours.
+ Merci à Ali d'Opale pour l'aide au recrutement.
Mon body count
12 parties, 63 joueurs, 53 morts